Un moule en plastique noir, un film plastique résistant et une feuille d’explication. Voilà le décor.
Vais-je être charmé ou déçu comme la fois où j’ai testé les moules à nigiri sushi? Il suffisait soit disant de remplir le moule et de presser … On était vraiment loin de la réalité.
Un petit tour sur le site web easy-sushi.com pour voir une démonstration. Cela a l’air simple et la vidéo est très claire.
Après avoir réalisé non sans mal mon riz à sushi avec du riz brun bio d’Italie, je prépare le premier rouleau.
Première différence avec la méthode traditionnelle, on utilise non pas une demi-feuille de nori mais une feuille entière.
Cela permet de ne jamais rater son rouleau mais cela double l’algue et donc le goût. Si certains sont sensibles comme moi, cela peut gêner. Autre différence, on dépose le riz à la cuillère. C’est plus rapide et moins collant. Pas besoin de rincer ses doigts dans un bol d’eau vinaigrée comme dans la bonne vieille méthode.
Kampyo, avocat, surimi, salade, concombre, un rien de mayonnaise et voilà le moment tant attendu.
Il faut refermer le moule.
Facile à faire, voici l’avant-dernière étape: on tire sur la barre plastique permettant au film plastique de faire tourner le rouleau sur lui-même dans le moule. J’ouvre et le rouleau me semble bien rempli et réussi.
Comme indiqué dans le mode d’emploi, je laisse reposer 5 minutes le maki. Les itamaes dans leur sushi-ya laissent aussi le rouleau reposer quelques instants, histoire que l’humidité du riz pénètre dans l’algue. Ce qui la rend plus souple et donc moins cassante lors de la découpe; on évite ainsi les déchirures peu esthétiques.
Il ne reste plus qu’à découper le maki en 8 parts égales (Utilisez un très bon couteau :: j’utilise un couteau japonais) et dresser sur mon sushi-boat.
Petite surprise qui se répétera durant les autres essais, la garniture n’est pas au milieu du rouleau mais souvent sur le coté. C’est lié à la façon de mettre le riz dans la coque du moule ainsi qu’à la quantité d’ingrédients mis au milieu du rouleau … il ne faut pas voir trop grand et bourrer le rouleau. Pour ça, il faut aller vers le modèle jumbo qui permet de faire des futomakis.
J’ai pu tester en mettant 3/4 d’une feuille de nori et cela a très bien fonctionné. La prochaine fois, j’utiliserai mes doigts pour étaler le riz et creuser une petite rigole dans chacun des cylindres du moule afin d’avoir la garniture bien au milieu.
Conclusion:
Simple, rapide et pratique. Il faut vraiment le faire exprès pour rater un rouleau. Le sushi n’est pas esthétiquement parfait et on met plus de nori que dans la méthode traditionnelle mais si cela permet d’éviter une catastrophe même quand votre riz à sushi n’est pas très réussi.
Le nouveau (2011) prix est devenu plus abordable 29,90 EUR (vs 40 EUR). Pour un petit bout de plastique se diront certains. Après tout, pourquoi pas … si l’ont tient compte de la longévité de l’outil (uniquement conçu en plastique dur) et de son taux de réussite.
Cela ne remplacera jamais le savoir-faire des maîtres sushis mais permettra à un grand nombre de pouvoir réussir des makis avec certitude et de s’adonner aux plaisirs des sushis.